• Sous la IIIe  République, qui voit l’instauration de l’école laïque et gratuite par les lois Ferry, les élèves de maternelle ont quatre semaines de vacances d’été, mais celles-ci sont facultatives.

    En classes primaires, on passe à six semaines.

    Les plus grands (niveau collège), eux, ont droit à huit semaines.

    « À cette époque, le meilleur moyen d’installer la République est son école. Plus les enfants y vont, plus les valeurs de la République s’installent de façon pérenne. » 

    Après la Première Guerre mondiale, le monde rural manque de main-d’œuvre.

    En 1922 débute ainsi la période « socio-économique » qui s’achèvera en 1961. Quinze jours de vacances supplémentaires sont ainsi accordés en 1922.

    « Le monde rural a besoin des bras des enfants », raconte Georges Fotinos. S’y ajouteront, en 1938, quinze autres jours destinés à permettre aux enfants de partir avec leurs parents, qui bénéficient désormais des congés payés.

     

    Si vous êtes un brin nostalgique, voici ici la date de toutes les vacances scolaires depuis 1960

    Plus historique, tout sur les GRANDES VACANCES


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  • L’idée de vacances payées naquit dans les années 1920.

    En France, il existe des exemples d'initiatives à cette époque.

    L’expérience initiée au sein du journal « L’information », (quotidien politique économique et financier parisien) le montre : son directeur technique, J.J. Durand, syndiqué de longue date, obtenait de l’administration du journal, dès 1922, l’octroi de vacances payées au personnel, démontrant que la solution était avantageuse pour tout le monde.

    Léon Blum écrivait alors des articles pour « L’Information » et découvrit cette initiative qui l’intéressa vivement. Ce fut sans doute l'un des germes de cette révolution culturelle que fut la création des congés payés.

    La victoire du Front populaire aux élections législatives du 3 mai 1936 provoqua un élan de revendications chez les travailleurs.

    Ils lancèrent un mouvement de grève et d'occupation d'usines à travers toute la France, impliquant près de 2 millions de travailleurs. Ces grèves, paralysant tout le pays, entraînèrent l'ouverture de négociations avec le patronat sous la tutelle du nouveau gouvernement.

    Elles aboutirent tout d'abord aux Accords de Matignon, puis à la création des congés payés.

    Fixés à quinze jours à l'origine, les congés payés minimum obligatoires se sont allongés au XXe siècle par l'action législative :

    de deux semaines en 1936,

    ils passent à 3 en 1956,

    puis à 4 en 1968

    et enfin à 5 semaines en 1982.

     

    BONNES VACANCES !

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  • Comme chaque année en France, le 14 juillet est un jour de grande festivité.
     
    En plus des traditionnels bals populaires, concerts et spectacles de pyrotechnie, cette date historique représente avant tout le jour de commémoration de la Fête de la Fédération (14 juillet 1790) et le jour anniversaire de la prise de la Bastille (14 juillet 1789).

    Un peu d’histoire

    A cette époque en France, c’est la révolution.
     
    La Bastille, lieu d’enfermement de prisonniers politiques et véritable symbole du pouvoir tout puissant du roi, s’apprête à être assiégée par près de 40 000 parisiens révoltés.
     
    Un événement qui marquera à tout jamais l’histoire de la France… En effet, depuis cette révolution, la monarchie de l’ancien régime a été réduite à néant laissant place à la République et à la nouvelle liberté des citoyens !
     
    Un an plus tard (1790) sera célébrée la Fête de la Fédération, fête symbolique de réconciliation des français. En ce jour, 14 000 soldats français ont défilé fièrement de la Bastille jusqu’au Champ de Mars et près de 400 000 parisiens se sont réunis en l’honneur de cette journée mémorable.
     
    C’est officiellement depuis 1880 que le 14 juillet a été choisi comme le jour de la Fête Nationale Française.

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  • BAC

    En ce jour de résultats du BAC 2013, un petit historique

    Ma fille Clémentine est reçue dans la cuvée 2013

      Le baccalauréat en France est une institution qui remonte au début du 19e siècle. C'est du décret organique du 17 mars 1808 que date l'organisation du baccalauréat tel qu'il existe aujourd'hui.

    C'est sous l'Empire en effet que cet examen dont on retrouve la trace dès le Moyen Age, devient pour la première fois le couronnement et la sanction des études secondaires.

     

    napoleon bonaparte ingres
     
    Napoléon Bonaparte, Ingres, 1806 © Musée de l'Armée
     

    C'est à Napoléon Bonaparte que l'on doit le baccalauréat sous sa forme actuelle. En 1808, Napoléon rétablit les universités de l'Ancien Régime que la Révolution avait supprimées (Théologie, Droit et Médecine) et crée deux facultés nouvelles (Lettres et Sciences). Par décret organique du 17 mars 1808, il restaure la "maîtrise ès arts" qu'il nomme "baccalauréat". Il s'agit du premier grade universitaire. Les candidats autorisés à composer doivent avoir au moins 16 ans et ne passent alors que des épreuves orales portant sur les auteurs grecs et latins, la rhétorique, l'histoire, la géographie et la philosophie. La première session a lieu l'année suivante et compte 31 bacheliers, essentiellement issus de la bourgeoisie. Le baccalauréat ès sciences n'est créé qu'en 1852.

    Le "baccalauréat d'enseignement secondaire"

    Dès lors, ce diplôme ne va cesser d'évoluer dans sa forme : à partir de 1830, des épreuves écrites sont ajoutées, notamment en français et en latin, puis en philosophie. Il faut attendre 1861 pour voir une femme participer à l'épreuve : Julie-Victoire Daubié, une institutrice vosgienne de 37 ans, est la première bachelière de l'histoire. En 1874 est créé le baccalauréat en deux parties, tandis qu'en 1890 est reconnu à part entière le baccalauréat ès sciences. C'est au début du XXe siècle, en 1902, que l'examen devient officiellement "baccalauréat d'enseignement secondaire", quelle que soit l'option choisie (philosophie ou "mathelem").

              Il a traversé tous les régimes politiques et sa pérennité est en elle-même une réussite. Au fil du temps, il a acquis une double fonction car il vient "couronner" les études secondaires, et il ouvre les portes de l'enseignement supérieur, ce qui constitue une originalité du système français.

    Organisation des épreuves 


            A l'origine, l'examen du baccalauréat se passait devant la Faculté, les professeurs de premier ordre des lycées faisant partie de droit des Facultés. Partout le proviseur et le censeur étaient adjoints aux commissions d'examen. Le doyen pouvait appeler les professeurs du lycée à prendre séance.

            Dans les académies où il n'existait pas de faculté, le grade de bachelier était conféré, après examen, par une commission composée du proviseur faisant office de doyen, du censeur, du professeur de philosophie et du professeur de rhétorique du chef-lieu.

            L'examen ne comportait que des épreuves orales, c'est-à-dire de simples conversations entre examinateurs et candidats et qui portaient sur des auteurs grecs et latins, sur la rhétorique, l'histoire, la géographie et la philosophie.

            Le jury pouvait examiner à cette occasion huit élèves à la fois.

            L'évolution de cet examen s'est caractérisée par un développement croissant :

    Evolution et démocratisation

    1830. Une épreuve écrite s’ajoute aux épreuves orales. Le nombre de bacheliers passe à 3 000.

    1853. Une épreuve de langue vivante est introduite.

    1859. Si le candidat le souhaite, le bac peut être passé en deux parties, sur trois ans.

    1861. Une femme obtient pour la première fois son baccalauréat. L’heureuse élue, Julie-Victoire Daubié (1824-1874), est une vosgienne de 37 ans.

    1864. Victor Duruy instaure la composition philosophique à l'écrit.

    1881. L’enseignement secondaire se déroule en six ans.

    1891. Un bac classique et un bac moderne sont créés. Ils comportent des épreuves écrites et orales, ainsi que trois options (philosophie, mathématiques et sciences).

    Un diplôme sanctionnant les études secondaires

    1902. Le baccalauréat devient officiellement un diplôme sanctionnant les études secondaires.

    1924. Les filles sont de plus en plus nombreuses à passer le bac.

    1927. Les candidats ont désormais le choix entre trois séries : A (latin-grec), A' (latin-langue vivante) et B (langues vivantes).

    1945. Une série technique est créée.

    Quantitatif : avec la démocratisation de l'enseignement secondaire et la multiplication des voies d'accès à ce diplôme (avec la création du baccalauréat technologique en 1968 et celle du baccalauréat professionnel en 1985), le nombre de candidats est passé de quelques milliers il y a un siècle à plus de 600.000 aujourd'hui.  

     

     


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